8:00 h ce matin, plein soleil, vents franc nord. L'océan nous donne une grosse houle(longues vagues de 6 @ 7 pieds) qui se prennent quand même, très bien. La 'cut' (sortie de la baie) se passe bien. Dans la sortie du Harbour, il faillait être vraiment prudents, à certains endroits, il n'y a pas beaucoup d'eau.
Sur la fin de l'avant-midi, les vagues auront presques disparu, l'océan ressemblera u peu à un gros matelas d'eau qui se berce. On se promènera (seuls au monde) dans l'Atlantique; les cartes marines marqueront 13,500 pieds de profondeur à certains endroits. Il ne faut même pas y penser, il faut juste avancer. Nous étions plutôt habitués aux petites promenades sur le fleuve St-Laurent. Nos regards se croisent à l'occasion sur le haut d'une vague et on fait: ouf...
lorsqu'elle est passée. Michel installe la ligne à pêche:
1ere surprise: mahi mahi au bout de la ligne (un beau gros poisson bleu, vert et jaune convoité depuis notre arrivée dans les Bahamas. On en a déjà manqué un lors d'une autre traversée car nous n'avions pas fait les bonnes manoeuvres. Cette fois, on voulait le rentrer dans le bateau. Je me mets aux commandes, Michel tire la ligne durant de longues minutes pour me dire, tout exité: il y en a 2 autres qui le suivent ! C'est d'une beauté inouie que de voir se tortiller ces poissons multicolores. Tout à coup... Michel me dit: 'continue d'aller tout droit, il va sauter et se décrocher.' Effectivement, il a pris son élan et s'est libéré.
On a eu un bon moment d'adrénaline quand même.
2e surprise: La ligne se déroule à nouveau ! ' Branle-bas de combat' dans le bateau encore. Chacun son poste et plus tard: un 'swordfish' bleu et jaune, long de 5 pieds!!!!
Nous étions si exités!
Michel n'avait jamais attrapé un si gros poisson de sa vie et nos bonnes tactiques ont finalement réussi à monter ce gigantesque poisson à bord mais non pas sans difficulté.
Emotion III n'est pas un bateau de pêche et son équipage n'est vraiment pas experts pêcheurs en océan. On a travaillé si fort tous les deux dans l'escalier-arrière pour l'empêcher de se réfugier sour la plate-forme et dans les hélices.
Michel me disait quoi faire et mes petits bras sont devenus soudainement plus forts que je ne l'aurais cru moi-même pour tenir cette ligne à pêche avec ce poisson qui se débattait incroyablement au bout pendant que mon homme le montait à bord de toutes ses forces en essayant de ne pas tomber dans l'escalier sur les vagues.
Nous étions complètement épuisés mais contents!
Regardez-moi tous les bons filets qu'il vas nous couper !
En arrivant dans notre mouillage de LITTLEHARBOUR , Abaco, nous espérions très fort qu'il y ait quelques bateaux afin que l'on puisse partager cette belle prise.
Et heureusement, on a pu en donner à quelques 4 ou 5 bateaux alentour. Michel a trouvé cela bien plaisant que de jouer au Père Noel: 'Fish delivery' qu'il disait en approchant les voiliers américains. Tout le monde se voyait très ravi.
Quelle belle façon de faire connaissance, vous ne trouvez pas ?
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3e surprise: cela ne faisait pas 5 minutes que ce gros monsieur poisson à long bec était à bord que l'on apperçoit au loin,... (mais pas si loin...), croyez-le ou non; une baleine. Sur le vidéo, la scène est beaucoup plus claire, mais enfin...
On s'est trouvés bien privilégiés. Michel a laissé le bateau au neutre plusieurs longues minutes, tout près ou du moins jusqu'à ce qu'elle décide de plonger pour s'éloigner de nous .
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Qui aurait dit que j'aurais participér à une telle pêche un jour !!!... moi... ouf !!!...
Ca prend bien lui pour me faire faire des choses pareilles !
avant d'arriver à ce mouillage
Il a fallu franchir quelques récifs dans l'océan. C'est pour cette raison que mon capitaine fait ses 'way points' avant de partir.
On mérite un petit repos. La vie est tellement dure dans les Bahamas.....
Il y a une publicité qui dit ceci: 'It's beter in the Bahamas!'
Nous sommes d'accord. C'est fabuleux.
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