dimanche 4 octobre 2009

Lac Michigan: La Traverséé

LA TRAVERSEE DURE 6 HEURES A 9 NOEUFS.
On part de la côte est pour aller sur la côte ouest
Cette traversée est une étape importante de notre
voyage. On vous y invite à en partager un petit
moment.



Le lac fait environ 360 miles de large par 80 miles de large et à certains endroits, un peu moins. (toujours selon mes statistiques vacances) je ne les ai pas contrevérifié. On peut y voir sur les cartes marines jusqu'à 900 pieds de profondeurs à quelques endroits.

La nature nous faisait un bien beau cadeau depuis notre arrivée sur le lac. Ses vents et ses vagues sont redoutés par tous et avec raison d'ailleurs, il est si grand. Notre mot d'ordre ici:

'on ne force rien; s'il y a trop de vent on ne sort pas.' Nous avions déjà traversé plus de la moitié, sans aucun vent, brouillard et sous le gros soleil. La chance nous suivait.





C'est ainsi que , ce matin-là, à la toute première clarté, on quittait ce petit port que nous avions beaucoup aimé et eu tant de plaisir, soleil au travers les bateaux et les poteaux de la marina. On quittait également nos amis loopers Gerry et Linda avec qui on naviguait depuis plus d'une semaine. Ce genre d'amitié amène des liens solides dont on a envie de garder pour toujours.

On se donnait R.V. à Chicago car nous options pour une navigations du côté ouest du grand lac tandis qu'eux continuaient du côté est.



C'est le coeur heureux comme des gamins que nous expérimentions une autre fois de la nouveauté puisque cette traversée d'environ 60 miles au large s'avérait une toute première depuis notre départ. Certes la Baie Georgienne le North Channel et ce grand lac Michigan nous avaient fait naviguer au large mais nous avions tout de même la sécurité de voir les côtes à l'occation. (sauf dans le brouillard évidemment...) Cette fois, pour nous l'aventure commencait.






Cette fois, on n'y voyait que de l'eau à 360 degrés. On s'éloignait de plus en plus de nos belles dunes de sables et de nos plages à perte de vue que la côte est nous offraient pour s'approcher vers des côtes plus rocailleuses. On découvrait tout de même de l'autre côté d'immenses belles plages de sable blanc également. Je crois qu'on a aimé davantage ce côté du lac. Toutefois, c'est difficile à dire.

En arrivant, on doit faire la vigie car il y a beaucoup de filets de pêcheurs. (attention). Ils sont identifiés par des bouées blanche et des petits drapeaux.



Et on s'est dit Michel et moi: 'c'est une sacrée belle pratique pour la traversée des U.S. aux Bahamas dans quelques mois.' Les navigateurs novices que nous sommes, prenaient lentement mais sûrement de plus en confiance, cette confiance nécessaire pour ce beau et grand voyage.




Cap droit devant, toujours à 9 noeufs, car notre gros Emotion ne 'boucane' pas sa fumée noire à cette vitesse mais on adore ce rythme.
Emotion 111 glissait sur son pilote automatique seuls au monde, sur des vagues de 1 à 2 pieds, des fois moins, au gros soleil et son équipage jouissait des bienfaits de la vie. Que peut-on demander de plus à la vie ?

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